dimanche 3 janvier 2016

LES FORETS D'ORAN

foret MADAGH

Ces espaces boisés, qui sentent bon les essences de la variété d'arbres et projetant de l'ombre fraîche, offrent aux familles l'occasion de se regrouper en cercle, autour d'une tasse de café ou de thé, parfois préparé sur un feu de bois mort, récolté sur place.
Malgré le dard des rayons du soleil et la canicule qui sévit ces derniers jours à Oran, une virée, une ballade ou un pique-nique dans la forêt de M'sila et Madagh tente bon nombre de vacanciers, de retour des plages, ou encore des promeneurs du crépuscule qui choisissent ces lieux pour aller quérir un brin de détente et un soupçon de fraîcheur, cueilli sur les hauteurs qui surplombent la ville. Ces deux haltes boisées, qui relèvent du patrimoine de la Conservation des forêts, sont incrustées dans la daïra de Boutlélis, à l'ouest du chef-lieu de la wilaya d'Oran. Cette structure gère un patrimoine sylvicole de 21 000 hectares, composé de 5 forêts, Madagh, M'sila, Mers El-Kebir, Misserghin, ainsi que Aïn Khedidja.
Madagh et M'sila offrent un espace de verdure à tous ceux qui reviennent, les narines emplies des embruns iodés, la peau brûlée par le soleil et l'eau cristalline des plages de la corniche. Elles offrent paix, sérénité et détente à tous ces “bronzés” de retour vers leur gîte.
Plusieurs familles oranaises préfèrent la forêt de Madagh qui devient, en été, une escale obligée pour tous ceux qui quittent le sable chaud de la plage, qui porte le même nom, et qui accueille quotidiennement un millier de véhicules immatriculés dans différentes régions du pays. Une affluence que connaît également la forêt de M'sila.
Ces espaces boisés, qui sentent bon les essences de la variété d'arbres et projetant de l'ombre fraîche, offrent aux familles l'occasion de se regrouper en cercle autour d'une tasse de café ou de thé, parfois préparé sur un feu de bois mort récolté sur place. Cette ambiance de détente est quelque peu “perturbée” par le gazouillis des oiseaux ou par le passage furtif de lièvres, qui ont creusé leurs terriers dans les broussailles. Un visiteur, habitué des lieux, déclare préférer la forêt à la mer. Il fréquente chaque semaine, avec sa famille, les nombreux sites boisés de la wilaya d'Oran, qui peuvent constituer, un jour, l'embryon d'une industrie de l'écotourisme. Parmi les adeptes de ces évasions en forêt, se trouvent bon nombre de campeurs qui désertent, au crépuscule, leurs tentes, plantées sur le sable des plages, pour aller se ressourcer, emplir leurs poumons d'un air frais que dégagent les arbres de M'sila et Madagh, qui ont bénéficié, cette année, de moyens à même de les préserver de toute agression ou pollution.
Madagh est devenue, cet été, un lieu très prisé, aussi, par les sportifs qui s'adonnent à des activités comme le jogging, la marche sportive, “El Matrag” (discipline sportive traditionnelle) et même le domino. D'autres préfèrent donner libre cours à leurs talents de musicien en herbe, en improvisant des partitions, au grand bonheur des familles réjouies par ces concerts en plein air. Plusieurs familles allument des feux de bois pour organiser des barbecues ou des parties de grillades, sous le feuillage des arbres. Mais, cette pratique est citée parmi les principales sources d'incendies des forêts. C'est pourquoi, les responsables de la Conservation des forêts insistent auprès des visiteurs afin qu'ils prennent toutes les précautions indispensables pour éviter que le patrimoine sylvicole ne parte en fumée par la faute d'une braise, mal éteinte, ou d'un feu oublié au moment du départ.
Madagh est également la destination de plusieurs jeunes qui veulent enterrer leur vie de célibataire. Sur les lieux, quelques heures avant que le cortège nuptial ne s'ébranle vers la salle des fêtes pour la noce, des banquets sont organisées pour donner à l'événement toute sa solennité. La joie et la liesse se lisent sur tous les visages des invités, qui s'épuisent dans des danses endiablées, sous le regard amusé du jeune marié et de sa “cour”. Ces moments de folle ambiance sont filmés et photographiés pour figer le temps, garder un souvenir de cette fuite de la liberté et de l'insouciance du célibat vers la vie de couple, le “cocon” de la famille. Les forêts d'Oran reçoivent quotidiennement des groupes de Scouts qui apportent leur contribution à la préservation des lieux, par des opérations de nettoyage et de ramassage des restes abandonnés par les familles. L'aide qu'ils apportent aux agents de la Conservation des forêts est précieuse. Mais, elle n'aura réellement d'impact que si les visiteurs font preuve de civisme, en observant les règles élémentaires de sécurité qui permettront à ces joyaux de trôner toujours et, toujours, sur le front d'El-Bahia, Wahran.

La Cathédrale



 

La Cathédrale du Sacré Coeur fût édifiée de 1904 à 1913 par la société de construction des frères Auguste, elle est l'oeuvre de l'architecte Albert Ballu qui était à l'époque l'architecte du gouvernement français d'Algérie.
La réalisation de la Cathédrale est surtout dû à Monseigneur Cantel qui était à l'époque évêque de la ville d'Oran.



L'architecture de la Cathédrale est de type romano-byzantin, une architecture qui se fond parfaitement dans la ville d'Oran.
La cathédrale est ouverte à tous les visiteurs durant les jours de semaine. Elle est située au niveau du Boulevard Hammou Bou Tlélis, Place de la Kahina.

 Après l'indépendance de l'Algérie, l'édifice devient la bibliothèque municipale de la ville d'Oran. La ville promeut l'édifice au rang de monument historique de la ville d'Oran

L'Eglise Saint Louis




L'emplacement de l'église était à l'origine une mosquée, au cours du temps elle devint une synagogue. Après l'invasion d'Oran par les Espagnols, il fût décider en 1679 la construction d'une église en lieu et place de la synagogue.
En 1708 après la victoire sur les Espagnols par le Bey turc Mustapha Ben Youssef, les musulmans saccagèrent l'église et l'endroit redevint une synagogue. Les Espagnols envahirent une nouvelle fois Oran en 1732 et l'endroit devena encore une fois une église. 



Lors du tremblement de terre de 1790 elle fût en grande partie détruite et finalement abandonnée par les Espagnols en 1792.
L'église fût finalement reconstruite par les Français en 1838 et élevée au rang de Cathédrale en 1866.
Devant l'entrée de l'église se trouve quatres statues représentant Saint Louis roi de France, Saint Irénée, Saint Augustin et Saint Vincent.

Les plages d'ORAN


Le littoral oranais bénéficie d'un cadre cotier exceptionnel, lors de votre séjour vous trouverez un large choix de plage autorisée à la baignade. Nous allons voir d'un peu plus près quelques plages de la region oranaise. Commencons tout d'abord par la corniche d'Oran.

La corniche se situe à quelques kilomètres à l'ouest de la ville d'Oran, c'est la destination préféré des oranais et des touristes se trouvant dans la région d'Oran. La corniche oranaise possède une multitude de plages superbe qui vous feront allégrement oublié durant l'espace de votre séjour, vos journées passé à travailler durant l'année.
Les plages de la corniche s'étendent sur une distance d'environ dix kilomètres, les plus réputées sont sans conteste les plages de Coralès, les Andalouses, Bousfer durant votre séjour vous pourrez participer à diverses animations durant les chaudes journées d'été, la soirée n'est pas sans reste puisque les boites de nuit les plus réputées se trouvent à la corniche.
La corniche bénéficie également d'une multitude de plages privées et totalement sécurisés, idéal si vous voulez passez une journée tranquille en famille. Plusieurs plages propose la location de jet-ski ainsi que la location de pédalo. Les crémeries, restaurants, caféteria sont légion à la corniche.
Vous aurez également un large choix d'hôtels pour passer votre séjour, les prix pratiquer sont multiples et permettent de faire le bon choix suivant votre budget. Les locations de villas auprès de particulier sont possible à condition préalablement d'avoir fait quelques recherches pour vous donnez un ordre d'idée des prix pratiqués suivant les différentes plages de la corniche.

Des complexes possédant exclusivement des villas à louer vous permettront de trouver la villa idéal de vos vacances entièrement équipé et idéalement situé vous pourrez ainsi être à deux pas de la plage.
Ce type de location est conseillé pour les personnes ne souhaitant entreprendre aucune démarche de recherche de villa à louer. Le choix de la corniche s'avèra donc un choix judicieux si vous voulez passez de bonnes vacances à la mer, car la présense d'importantes infrastructures touristiques y est telle que vous avez tout à votre disposition pour votre confort.



Santa Cruz



Cet été, celle qui aura ravi la vedette au bleu azur de la corniche oranaise aura été, sans conteste, la grande citadelle de Santa Cruz construite par les Espagnols au XVIe siècle.

Chapelle Santa Cruz Oran
Chapelle Santa Crouz
Devenue ces dernières années une escale obligée pour tous les visiteurs d’Oran, cette citadelle attire autant de visiteurs au printemps, mais également en été, seule période durant laquelle des centaines d’émigrés profitent de leur séjour pour s’y rendre. L’un des aspects recherchés par certains qui viennent au pays c’est ce côté spirituel de certains marabouts. Santa Cruz, ou comme se plaisent à l’appeler les Oranais,«la Sainte Croix protégeant la ville d'Oran», perchée sur sa colline, surplombe le port, entourant la ville d’un cercle protecteur qui veille sur elle, jour et nuit. Santa Cruz est un fort militaire construit réellement par les militaires espagnols lors de leur conquête d'Oran au XVIe siècle (300 ans d'occupation) connu pour sa position stratégique en surplombant la ville à 400 m de haut sur le mont du Murdjadjo. Il offre un panorama unique sur le port militaire de Mers-el-Kebir. Le visiteur est impressionné par son architecture et sa bâche d'eau qui se remplit de pluie avec un système de distribution. Plus bas, la chapelle de la Sainte Vierge, lieu de pèlerinage catholique, suscite la curiosité et l’émerveillement lorsqu’on conte la traversée de la statuette de la Sainte Vierge. L’histoire des lieux raconte que c’est l'évêque d'Oran qui a pris l'initiative de mener en procession la statue de la Vierge suivie par toute la ville jusqu'au sommet de la colline d'Oran, lors de la terrible épidémie de choléra, dans les années 1847 à Oran, pour mettre la ville sous protection. Toute la foule implorait la Sainte Vierge pour la voir ramener la pluie par sa bonté. Suite à cette procession, la pluie se mit à tomber à nouveau et le choléra quitta la ville d'Oran ainsi que la région. En hommage à ces miracles, une chapelle fut construite sur la colline au pied du fort de Santa Cruz. Tout en écoutant cette histoire durant le trajet, une fois arrivée en voiture au niveau du fort de Santa Cruz, le guide, souvent un connaisseur des lieux, invite les visiteurs à emprunter à pied une piste de quelques centaines de mètres, une sorte de pente raide qui permet la découverte des lieux empreints d’émotion pour accéder enfin à ce lieu idyllique. Une plaque, apposée sur la porte d'entrée, indique que le fort espagnol, datant du XVIe siècle, a été restauré par les militaires français en 1860. La vue est imprenable et l’on a l’impression qu’Oran vous appartient et l’on sent que la ville est à nos pieds. Durant l’été, ce sont les émigrés qui affluent nombreux vers ce lieu à la recherche de spiritualité, mais également de prise de photos souvenir. Ils peuvent ainsi s’enorgueillir que l’endroit en question se situe bien en Algérie et semble bien conservé. Ce qui constitue d’ailleurs l’un des objectifs de l’association Bel Horizon qui procède à des campagnes de volontariat sur le site de Santa Cruz et à un travail de sécurisation des lieux. Son travail ne se limite pas à cela. Elle œuvre pour la restauration des lieux et n’hésite pas, lorsqu’il le faut, à recourir à la justice dès qu’il s’agit d’atteinte au patrimoine culturel. S’appuyant sur la loi, elle n’hésite pas à déposer plainte contre X, en se constituant partie civile conformément à l’article 91 de la loi 98-04 du 15 juin 1998 qui stipule : «Toute association légalement constituée, qui se propose par ses statuts d’agir pour la protection des biens culturels, peut se constituer partie civile, en ce qui concerne les infractions de la présente loi.» Ainsi son premier dépôt de plainte a eu lieu le 3 mai 2003, au niveau de la gendarmerie, pour détérioration et subtilisation de la pierre de taille du fort de Santa Cruz. C’est dire que la splendeur des lieux et des vestiges attire non seulement des admirateurs mais également des voleurs qui n’ont de cesse de subtiliser des objets de grande valeur de ces lieux ne laissant derrière eux que perte et désolation.